
Ancône
Ancône
Après les grottes de Frasassi, nous rejoignons la capitale des Marches, 16 ans après notre première visite. Cette fois nous nous baladons un peu dans la partie la plus ancienne ville, dans le Rione San Pietro (versant sud-ouest de la colline Guasco et de la colline des Capucins).
Mercredi 4 août 2021 (suite) - Ancône est riche d'une histoire gréco-romaine qui a laissé de nombreuses traces. Le port dans l'Antiquité est déjà d'une importance considérable, par son ouverture sur les Balkans, puis s'enrichit plus tard en commerçant avec l'Orient. La ville est bombardée par les alliés pendant la 2e guerre mondiale en raison de son importance stratégique, puis reconstruite. Elle prend son essor dans les années 50, et connait une crise industrielle et portuaire importante avant de se redresser dans les années 90.
Nous arrivons par le port. C'est sans trop d'informations que nous marchons au hasard des rues. Nous sommes en pleine saison mais il y a assez peu de monde.

Nous passons devant le théâtre des Muse, de style néo-classique, avant d'entrer dans les ruelles étroites et commerçantes du centre historique.

Nous arrivons vers la Fontana del Calamo (ou Fontaine aux 13 robinets) réalisée par le peintre et architecte Pellegrino Tibaldi, témoignage artistique de la Renaissance.
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Les ruelles pavées coincées entre des façades particulièrement hautes nous mènent vers la Piazza del Plebiscito où se dressent l'église baroque de San Domenico qui domine la place du haut de ses escaliers et la statue du pape Clément XII, à qui Ancône doit la renaissance de son port au 18e siècle.

De là, nous montons sur les hauteurs direction le Palazzo degli Anziani à la curieuse façade noircie qui donne une image assez dégradée à l'ensemble, sur la Piazza Stracca. Ce palais des Anciens (ou des Aînés) date du 13e siècle. A partir de 1947 jusqu'en 1973, le palais devient le siège des personnes âgées, puis celui de la Faculté d'Economie et du Commerce de 'Université d'Ancône jusqu'en 1998. Il reste vide pendant quelques années avant de redevenir l'Hôtel de Ville d'Ancône en 2011, ce qu'il avait été du Moyen-Âge à 1946.
La façade supérieure, modifiée au XVIIe siècle, est réalisée en calcaire du Conero. Au premier étage, la façade supérieure est ornée d'une série de bassorilevi représentant des histoires bibliques.
De là-haut, la vue sur le port et sur la ville est sympa.
En redescendant, nous passons devant l'église San Francesco alle Scale (Saint-François aux escaliers), fondée en 1323 par les Franciscains. Elle a été agrandie au 18e siècle, puis utilisée comme hôpital après l'occupation Napoléonienne, et enfin comme Musée Civique dans les années 1920. L'église a été restaurée puis est redevenue un lieu de culte en 1953. Le clocher, détruit par les alliés en 1944, a été reconstruit également.
Retour Piazza del Plebiscito pour une pause "aperitivo". Cette place est considérée comme le centre névralgique des quartiers les plus anciens de la ville. C'est un des principaux centres de la vie sociale et nocturne d'Ancône. On y trouve la Préfecture (ancien Palazzo del Governo) et sa tour carrée, la Tour Civique, construite au 14e siècle, puis reconstruite en 1581. Au 17e siècle, une horloge a été ajoutée, puis en 1806, un carillon.

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Nous n'avons vu qu'une partie d'Ancône, pour visiter complétement la ville, il faut y passer au moins une journée entière.
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